* Editorial par Mourad Chaari, du 1er janvier 2017.
Amis Africains et du monde, si vous aimez l’Afrique, si vous pensez que l’Afrique est le continent du futur, alors ce site Internet est le vôtre.
Ce projet de magazine numérique dédié à l’Afrique, je le couve depuis plusieurs années, animé par une passion sans limite pour le continent africain. Pourquoi cela ?
Une grande partie de mon enfance et adolescence je l’ai passée en Afrique : le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Gabon, le Cameroun, la République Démocratique du Congo (à l’époque on disait le Zaïre), le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie où je suis né un matin de l’été 1959.
La Terre d’Afrique a imprégné mon corps, mon esprit et mon cœur à tout jamais.
Actuellement je travaille et vis en France. Rien de ce qui y évoque l’Afrique n’échappe à mon attention. Chaque fois que le bonheur m’est donné de discuter avec un ami Africain – souvent des inconnus rencontrés dans un cadre professionnel ou privé – c’est un échange humain d’une richesse inouïe qui s’établit et où parfois en quelques mots il m’est donné de comprendre la difficulté d’une situation matérielle ou celle de la tristesse de l’exil. Mais le plus souvent c’est un immense sourire de l’âme qui se dégage et qui en dit long sur la capacité formidable et singulière des Africains à entrevoir leur avenir et celui de leur continent avec une espérance joyeuse, une espèce de fatalité positive, « le futur joue pour nous ! ».
D’ici 2050, la population africaine va doubler pour atteindre 2,5 milliards d’individus, soit le quart des habitants de la planète. Le défi est vertigineux. Le monde devra bien traiter avec l’Afrique et convenablement.
Aujourd’hui, par sa culture, son Histoire, son actualité et son positionnement sur la scène internationale, l’Afrique est diverse et complexe dans sa compréhension. Les soubresauts politiques et sociaux récurrents qui s’y déroulent, soulèvent des interrogations légitimes de Gouvernance et de Démocratie.
Nous savons cela, mais ce que nous voulons comprendre et éclairer se sont les causes intrinsèques des dysfonctionnements. En majeure partie, l’économie des 54 pays d’Afrique est en déséquilibre et en souffrance. La gestion équitable de la richesse doit être réorganisée car en l’état elle compromet durablement des questions élémentaires de qualité de vie : la nourriture, le logement, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’éducation, les soins de santé pour tous, l’emploi…
De plus, c’est un fait indiscutable, l’écart de développement technologique et scientifique se creuse avec l’Europe, l’Amérique ou même l’Asie. C’est insupportable, pour aujourd’hui et pour demain. Des solutions rapides et efficaces doivent être élaborés par les Africains eux-mêmes en impliquant la Communauté internationale.
Je ne juge pas l’Afrique, je veux la comprendre, je veux envisager la possibilité pour les Africains de vivre dans un monde meilleur et de partager cette connaissance avec d’autres. Voilà la raison d’exister de Demain l’Afrique.
A toutes celles et à tous ceux qui veulent témoigner de leur vécu ou partager leurs points de vue ou analyses sur l’Afrique, ce magazine vous est ouvert.
En vous souhaitant à toutes et à tous une belle et heureuse année 2017.
Et bonne année à l’Afrique aussi !
—
Mourad Chaari
Fondateur de Demain l’Afrique
Le 1er janvier 2017